Depuis mon enfance jusqu’à ce moment où j’écris, je n’ai jamais été vacciné. Peut-être que certains pourraient me considérer comme un miraculé, d’autres penseraient de moi comme une maladie ambulante, mais je n’ai jamais eu l’occasion de demander à mes parents le « pourquoi » de leur choix. Seulement, j’ai envie de vous faire part de mes expériences et de mon parcours en matière de santé.
Les vaccins obligatoires, des points d’interrogation pour moi !
Alors que je vous parle de mes particularités qui font de moi un cas, sans avoir été vacciné, ni connu les piqures de chaque mois, ni les petites gouttes des capsules, je me suis informé sur la liste des vaccins obligatoires dernièrement.
Si vous avez des enfants en bas âge, il faut que vous vous rendiez sur ces sites médicaux afin de vous informer sur cette fameuse liste, puisque 11 sont obligatoires avant 2 ans, une mesure prise cette année.
Même si ces jargons me soient étrangers, je vais toutefois énumérer ceux qui sont sur la liste, à savoir la vaccination contre la diphtérie, contre le tétanos, contre la poliomyélite, contre la coqueluche, contre l’hépatite B, contre le méningocoque, contre le pneumocoque, contre la rougeole, contre la rubéole, contre les oreillons et contre l’Haemophilus influenzae B.
Oui, quelques-unes de ces infections infantiles, je les ai eues dans mon enfance sûrement.
Et voilà que ces dispositifs soient remis en question
Depuis la prise de décision de l’État, plus exactement par le ministère de santé, sur les vaccins obligatoires, les avis divergent.
En effet, les uns ont reçu la décision comme une bonne prise de conscience des autorités, mais d’autres l’ont pointé du doigt.
On constate alors que la décision a déclenché les polémiques sur les vaccins qui abondent dans les presses et sur les toiles. Et c’est ainsi que la nécessité des vaccinations soit remise en question et que certains fassent le lien d’une telle ordonnance avec le fonctionnement des laboratoires pharmaceutiques.
Au centre de ces critiques, on accuse que l’État est de…mèche avec les laboratoires, on met dans la « ligne de mire » le vaccin contre l’hépatite B comme étant dangereux, on est alarmé sur un certain lien entre le ROR et l’autisme, on appréhende la vaccination à cause de la présence de l’aluminium et beaucoup d’autres points flous. Et d’autres arrivent même à mettre en relation la nouvelle disposition et les migrants, un sujet fortement nié par les autorités.
Plus d’informations sur ces approches
Je ne sais pas les motivations de mes parents pour qu’ils appréhendent les vaccins, mais d’après les expériences, je conseille aux parents de mieux s’informer afin de comprendre la vaccination.
J’ai su, assez tard, que la vaccination est un dispositif qui permet de mieux se protéger des éventuels effets et séquelles des maladies, de protéger les autres dans son entourage, d’éviter d’attraper des maladies infectieuses que la vaccination peut prévenir.
Certes, je me porte bien sans avoir été vacciné, mais pendant mon enfance, j’étais plutôt vulnérable, et si je peux donner un conseil aux parents, je leur préconise de mieux s’en informer auprès des corps médicaux, essentiellement auprès de leur médecin de famille ou du pédiatre de leurs enfants.