Je pense ne pas avoir été le seul élève à avoir triché au lycée. Moi, je l’ai fait même aux épreuves du BAC ! Et je continue à penser que je ne suis pas le seul à l’avoir fait. Toutefois comme une grande personne qui se respecte, j’enjoigne les jeunes à ne surtout pas suivre mon exemple.
S’entraîner à tricher
Lorsqu’on n’est pas doué en mémorisation, et qu’il est nécessaire d’apprendre par cœur des textes incompréhensibles, tricher est devenu la seule option pour réussir aux examens. Il a donc fallu s’entraîner pendant toute l’année.
Vêtement fourré aux antisèches
De bon matin, avant de me présenter aux épreuves, j’ai fait en sorte de « fourrer » les poches de mon pantalon, sans oublier mes chaussettes d’antisèches. Même mon caleçon a été une cachette efficace, malgré que cela fût en effet très embarrassant. Il suffisait ensuite de demander à aller aux toilettes pour consulter les réponses. Mais j’ai quand même eu des sueurs froides, en ayant tout le temps peur que les antisèches de la poche arrière de mon pantalon ne tombent par terre dans la salle.
Une calculette extra scientifique
Même si ma calculette n’était pas scientifiquement à la pointe, il me suffisait de coller à l’intérieur de son couvercle, un papier dans lequel des idées de plan et de réponses étaient écrites au crayon. Mais là encore, il s’agit de jouer avec la chance parce que si jamais l’envie prenait au surveillant de faire une quelconque vérification, c’est la galère assurée !
Se faire pincer entraîne de terribles sanctions
Moi, j’ai déjà fini mes études, j’ai décroché mes diplômes et je possède un bon job. Pour vous les lycéens qui se risqueraient à de telles méthodes, voici ce qu’il faut savoir. Se faire pincer en trichant au BAC vous fera écoper de sévères sanctions de la commission académique de discipline : interdiction de passer le BAC pendant 5 ans,… En outre, des sanctions pénales sont aussi à craindre : 9.000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement…