Avez-vous aussi été victime de la crise immobilière de 90 ? Moi, j’ai bel et bien fait partie des cibles de la spéculation de l’époque, j’ai même perdu une fortune dans l’immobilier ! Mais pas uniquement ma fortune, j’y ai également laissé ma santé à l’époque.
Un prix de vente follement attrayant des logements neufs
En 1989, j’avais décidé de suivre les conseils que mon père ne cessait de me prodiguer. Il me disait que lorsque j’aurais amassé assez d’économies, la meilleure des valeurs sûres était l’investissement dans la pierre. Ayant donc pu réunir une certaine somme (tout ce que j’avais alors !), je n’ai pas hésité à me lancer dans l’immobilier neuf à Paris.
D’ailleurs les spéculations allaient bon train, les médias y ajoutant leur énorme grain de sel, ce qui laissait présager que les prix n’auraient aucune raison de s’effondrer vu leur belle envolée depuis quelques années déjà. J’ai donc acheté un appartement neuf dans la Capitale, puis un autre en Loi Pinel a Toulouse, confiant sur la rentabilité de mon investissement, et tablant sur un futur bénéfice coquet. Et personne ne se serait douté que j’aurai perdu une fortune dans l’immobilier après quelques temps !
Une chute vertigineuse des prix
L’euphorie des prix follement attrayants a finalement été cassée par un effondrement des plus spectaculaires. La guerre du Golfe a enclenché la descente aux enfers, laissant présager un inévitable krach immobilier. Je me souviens encore de l’inquiétude qui m’envahissait chaque fois que j’ouvrais mon journal sur les nouvelles d’un retournement généralisé des marchés immobiliers.
J’ai même attrapé des maux d’estomac chroniques, tellement j’étais au bord de la ruine avec mon bel investissement qui partait en vrille ! Et même que de 1992 à 1996, les prix de l’immobilier ont poursuivi leur chute, ce qui n’était pas fait pour arranger mes ulcères !
Un recul de presque la moitié des prix !
Il n’est plus à démontrer que j’avais tout perdu ou presque ! En effet, il faut dire que les prix ont chuté de 40% dans tous les arrondissements de Paris à cette période. Je ne savais plus à quel saint me vouer, j’étais littéralement effondré au même titre que les prix eux-mêmes. Les chiffres dans la presse démontraient même que les ventes dans l’immobilier neuf avaient reculé de 35% en Ile-de-France de 1990 à 1991. Et les appartements étaient les plus touchés avec un recul de 38% par rapport aux maisons. La spéculation m’a bien donné une leçon.
C’est ainsi que j’ai perdu une fortune dans l’immobilier, et j’espère ne plus jamais avoir à revivre cela !