Une expérience douloureuse et pleine d’épreuves, 6 mois à l’hôpital ont été l’un des pires moments de ma vie. Certes, j’ai pu me soigner et j’ai pu recouvrer la santé, mais n’avoir que quatre murs comme univers, un lit et une petite table de chevet comme meubles et cette odeur de produits aseptiques qui me collait à la peau, c’était la galère. En parler m’aiderait à me défaire de ces souvenirs, sûrement !
L’hôpital, devenu mon univers
Quand j’ai eu cette attaque, j’ai pensé qu’une fois ces différents appareils aux fils interminables soient enlevés, je peux rentrer tranquillement chez moi. Mais non, même si j’ai commencé à retrouver quelques facultés fondamentales avec lesquelles je pourrais me suffire, mon corps présentait toujours des faiblesses et ma mobilité est plutôt réduite.
Ainsi, on m’a préconisé une longue convalescence dans un milieu hospitalier afin de suivre des rééducations spécifiques et afin de pouvoir « récupérer » sans aucun risque de récidive.
Rester « alité » et rester tout seul la plupart du temps n’est pas du tout…agréable, d’autant plus que certains moments, je me trouvais interdit de visites. Mais, fort heureusement, j’ai pu être assisté par de charmantes personnes, en l’occurrence des aides-soignantes plutôt gentilles et qui prêtent oreilles à écouter mes délires quand le moral est au plus bas.
Mes longs séjours hospitaliers
J’ai compté les 6 mois et quelques jours qui m’ont laissé « cloué » entre un lit et un fauteuil roulant pour subir diverses analyses. Des mois interminables à épier à travers les stores de ma chambre les « va-et-vient » des soignants et des malades.
Toutefois, tout le monde, enfin presque, était aux petits soins, même si j’ai connu des nuits d’insomnie et des jours de somnolence, comme si le monde est devenu…à l’envers.
Ce que je peux vous dire, c’est que j’étais devenu un « occupant permanent » de ma chambre et que j’ai pu me sympathiser avec le corps médical.
J’ai appréhendé mon séjour dans cet établissement public, je me suis faite une certaine idée de la qualité des soins et services, mais je me suis trompé, on s’est bien occupé de moi, et de mon cas.
Ma famille et mes proches n’ont pas été là en permanence, mais je me suis quand même senti bien entouré avec les visites de routine des médecins, les prises de température et de mes tensions artérielles par les infirmières, les différents organismes qui m’ont apporté des magazines et quelques « douceurs » pour changer un peu des repas fades de la cantine.
Mieux vaut avoir une assurance
Je n’ai pas eu de soucis financiers pendant mon long séjour à l’hôpital, car j’ai pu prévoir en me souscrivant à une assurance hospitalisation.
Plusieurs formules sont disponibles, et heureusement, j’ai préféré les « formules complètes » aux « formules de base » et aux « formules intermédiaires ». J’ai pu bénéficier des prestations stipulées dans le contrat, entre autres le forfait hospitalier, les dépassements d’honoraires, le séjour en chambre particulière, la location d’une télévision, les frais de téléphone etc.
Comme expérience, c’était…impérieux, mais j’avais pu m’en sortir !